
Deep Web for dummies.
L'inauguration des Boucaniers a été largement reprise dans la presse, sur les réseaux sociaux et les blogs. Difficile de louper cette ouverture! Relevons l'excellent article de Yann Kerloc'h sur Feel The Food, J'ai eu la chance de partager un hamburger avec lui dans ce nouveau bar et je peux vous dire qu'il y a du foodie bien acharné dans la région.
Je rejoins largement les conclusions du billet de mon confrère, à savoir que les burgers des Boucaniers sont de belle facture. Dans l'ensemble, les produits sont de qualité et l'expérience est très satisfaisante. Les frites (3 sortes à choix!) sont bonnes, le pain a du goût, les ingrédients sont plutôt bien équilibrés. Peut-être une réserve sur le steak haché qui m'a paru un peu sec et noirci.
Comme Yann, j'insiste sur les sauces. Chaque burger est accompagné d'une mayonnaise assaisonnée en fonction du sandwich qu'elle accompagne. D'abord, c'est à la fois original, jouissif et limite provocateur en ces temps de puritanisme diététique de ressortir ce grand classique. On retrouve la brillance et la texture plus ferme caractéristiques d'une mayonnaise maison. Bien joué, les pirates!
Toujours avide de sensations fortes, il fallait que je teste le Mexican Hot Ghost Chilli Pepper Burger (24 CHF). Oui, je sais, ça claque comme nom. Il est, selon la carte, accompagné du piment le plus fort du monde. Il s'agit du Bhut Jolokia appelé aussi Ghost Pepper. Un piment indien qui monte à plus d'un million d'unités Scoville, environ 400 fois plus fort que du tabasco. Un produit qui joue encore aujourd'hui un rôle dans la sélection naturelle des idiots qui aiment les défis.
Rassurez-vous, le piquant est ajouté uniquement dans la sauce servie à part et pourra se manger sans trop de problème si vous aimez les plats épicés. Ça envoie quand même pas mal, hein, donc faites gaffe. Si vous voulez vous essayer à gober le piment entier posé sur la mayo rougeoyante, voyez avec votre assurance. Ce soir-là, je le sentais pas.
Le burger lui-même est un simple New-Yorker: un sandwich classique avec steak haché, oignons, fromage et salade. L'ensemble est très bon mais paraît un peu cher. Sachant, que le New-Yorker est à 18 CHF, du coup, la mayo pimentée en accompagnement revient à 6 CHF. J'imagine que c'est le prix à payer pour profiter d'un produit difficile à trouver.
Malgré le bon moment passé aux Boucaniers, je reste un peu circonspect devant la carte. Celle-ci est variée mais tourne toujours autour du burger. Ça simplifie probablement grandement l'organisation en cuisine, mais dans une ville qui compte déjà autant de burger joints au mètre carré, on se dit que le pavé de saumon, le porc aigre-doux ou encore le tartare (!) auraient mérité une approche un peu moins convenue. Pourquoi ne pas proposer un vrai fish and chips dans les règles de l'art plutôt que de le caler dans un bun? C'est d'autant plus dommage que ces préparations vont plus loin que de simples steaks hachés.
Toujours est-il que ce nouveau challenger devrait ravir les amateurs de hamburgers et que la carte de 16 créations donne envie de découvrir ces inventions parfois surprenantes. Spanish Albondigas & Tortilla Burger? Et puis, après une ou deux pintes, on a souvent envie de quelque chose de simple, gras et qu'on peut manger sur un coin de table. Les Boucaniers est finalement un bar avant tout, qui se paie le luxe de donner quelque chose de bon à manger à ses clients. C'est pas moi qui vais cracher dans la soupe.
Et puis les Boucaniers ont d'autres arguments pour vous séduire. A commencer par un choix de bières original, à la pression (Bombardier Premium Bitter, König Ludwig Weissbier, Boucaniers Red Ale) ou en bouteille. Ils mettent aussi en avant les vins naturels mais il semble que cette intention soit un peu laissée de côté, comme relevé par Feel the Food. En somme, il y a de quoi faire.
Conclusion qui déchire #on
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Alors à l'abordage, moussaillon!
Conclusion qui déchire #off
Les Boucaniers
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J'étais un peu moins actif la semaine dernière car je l'ai passée au NIFFF pour assouvir le peu qu'il me reste de cinéphilie. Evidemment, j'en ai profité pour prospecter et regarder un peu ce qui se passe sur la scène gastro neuchâteloise. J'ai déniché plusieurs endroits sympatoches qui vous seront présentés dans les semaines à venir. Neuchâtel est une ville qui regorge de bonnes adresses et dans laquelle les palais avides peuvent trouver leur bonheur à travers une large palette de styles de cuisine.
Pour commencer cette série, je tiens à vous présenter Les bains des dames. Cette adresse idyllique est surtout intéressante pour son emplacement les pieds dans l'eau, au bord du Lac de Neuchâtel. En conséquence, plus vite le billet est publié, plus de temps vous aurez pour en profiter avant la fin de l'été. Sachant que la belle saison s'achève, dans nos contrées, autour du 22 juillet - on a gagné quelques jours grâce au réchauffement climatique-, ça vous laisse juste le temps de lire cet article et de prendre sans délai votre smartphone de dernière génération pour réserver une table.
Lorsque j'écris que Les bains des dames sont un restaurant "les pieds dans l'eau", ce n'est pas exagéré puisqu'une partie de la terrasse est carrément sur pilotis. Celle-ci est d'ailleurs partagée avec un club nautique. Possibilité donc de faire un tour de wakeboard avant de manger tranquillement à la porte à côté.
Une fois installé, vous aurez l'impression d'être en bord de mer. Siroter un verre de vin en regardant passer les bateaux, profiter du soleil ou se cacher à l'ombre des parasols, tout est fait pour assurer au client détente et dépaysement.
La carte, plutôt réduite, propose une sélection de plats méditerranéens contemporains, comme le Tartare d'espadon aux noisettes et au basilic thaï (35 CHF) ainsi que des classiques de la cuisine de bistro d'aujourd'hui, pensez tartare (35 CHF), burger (25 CHF) ou même fondue moitié-moitié (24 CHF) le soir. Dans ce billet, je ne me prononce pas sur la qualité de la cuisine puisque je suis venu pour le brunch (24 CHF).
Ce dernier est servi sur assiette. Les œufs brouillés et leur bacon grillé font bien l'affaire. De très fines tranches de fromage, Jura et Brie, ainsi que de la viande séchée sauront satisfaire les amateurs de salé alors que la confiture, le miel et la salade de fruits maison contenteront les becs sucrés. A choix, une boisson chaude ou un jus d'orange. Le tout est accompagné d'une sélection de pains en panier. S'il n'y pas de produits exceptionnels ou provenant d'artisans du coin dans cette assiette, tout est bon et se mange avec plaisir.
L'ambiance des bains des dames est un peu smart. Ça se ressent dans les plats. Les présentations sont soignées et les découpes sont fines. L’inconvénient, c'est que les prix sont plutôt élevés pour des portions que certains pourront trouver limitées. Il faudra même payer un supplément pour avoir votre croissant ou le jus d'orange ET le café. Un peu dur quand même.
Toujours est-il que venir manger dans ce bel endroit est la garantie d'un moment privilégié et d'une cuisine plutôt soignée. En comptant le cadre mirifique, le rapport qualité-prix est au rendez-vous. Pour ma part, je ne regrette pas un seul penny de mon addition. D'ailleurs, je ne suis pas le seul: Je vous recommande très fortement de réserver car un si bel écrin attire forcément les clients en masse.
Les bains des dames Quai Louis Perrier 1
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