< G N Z S N Z >

TRES VISITANTES por Iván Rojo.


El ahogado llegó al amanecer, vomitado por un mar tranquilo, justo cuando acababa de lanzar el sedal y plantar la caña.
Fue Perro el primero en verlo a través de la bruma de enero.
Tan discreto como siempre, no emitió ni un ladrido.
Se metió corriendo en el agua y lo arrastró hasta la orilla.
Juntos lo observamos un rato.
Era un hombre joven y azul. Aún no estaba muy deshecho.
Salvo por los ojos turbios, impenetrables como esas nubes de tormenta, digamos que todavía se parecía a quien debía de haber sido.
Sin el menor atisbo de aprensión, lo cual me sorprendió un poco, revolví en los bolsillos de su anorak. Después en los de sus pantalones.
Nada. Solo agua gris, arena y puñados de tiempo perdido, ligerísimo y casi invisible.
Bueno, había también un cangrejo del tamaño de una moneda y de un intenso color naranja. Un viajero a lomos de la muerte.
Lo sostuve un momento en la mano, sus patas nerviosas arañando levemente la piel de mi palma.
Pensé en devolverlo al mar, pero no: lo acerqué al morro de Perro.
Un veloz lametazo de su lengua rosa y cálida, humeante, lo hizo desaparecer.
Oí el crujido del bicho entre sus dientes. Sonaba como pasos en la gravilla.
Y con Perro a mi izquierda eché a andar por la playa para avisar a las autoridades.
Solamente me volví una vez.
El muerto seguía allí, claro, mecido por las pequeñas olas, al pie de la caña de pescar.
Su arco me recordó, vagamente, a la hoja de una guadaña.
Las gaviotas, poco a poco, se arremolinaban en el cielo.
Esa noche me dormí enseguida, aplastado por un cansancio desconocido, innegociable.
Pero desperté en plena madrugada, lleno de ganas de verte. Te habías colado en mi sueño, en mi cerebro. En mi vida. Te habías colado aquí sin permiso. Igual que el muerto, igual que el cangrejo.
Por eso te escribí ese e-mail a las 04:11, en el que no te contaba nada de esto. Nunca contestaste. Espero que no estés azul.

Iván Rojo

http://ivanrojo.wordpress.com/

'Matar a un ruiseñor', la novela más influyente escrita por mujeres

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Interesante la encuesta que ha realizado la organización del premio Baileys Women, que lanzó una campaña para encontrar las novelas de autor femenino que más ha influido a los lectores. En total es una selección de veinte títulos escritos por mujeres que han impactado y transformado la vida de los lectores.

Y como novela más influyente escrita por mujer se ha posicionado 'Matar a un ruiseñor', de Harper Lee, descrita como un punto de entrada para los derechos humanos en toda una generación. Pero también nos encontramos joyas clásicas como 'Mujercitas' u 'Orgullo y Prejuicio' entre muchas otras (incluso algunas me cuesta ver posicionadas tan arriba, como 'Harry Potter').

  1. Matar a un Ruiseñor – Harper Lee
  2. El Cuento de la criada – Margaret Atwood
  3. Jane Eyre – Charlotte Brontë
  4. Harry Potter – JK Rowling
  5. Cumbres Borrascosas – Emily Brontë
  6. Orgullo y Prejuicio – Jane Austen
  7. Rebecca – Daphne du Maurier
  8. Mujercitas – Louisa May Alcott
  9. El Secreto – Donna Tartt
  10. El Castillo soñado – Dodie Smith
  11. The Bell Jar – Sylvia Plath
  12. Beloved – Toni Morrison
  13. Lo que el viento se llevó - Margaret Mitchell
  14. We Need To Talk About Kevin – Lionel Shriver
  15. The Time Traveller's Wife – Audrey Niffenegger
  16. Middlemarch – George Eliot
  17. I Know Why the Caged Bird Sings – Maya Angelou
  18. The Golden Notebook – Doris Lessing
  19. El color púrpura The Colour Purple – Alice Walker
  20. The Women's Room – Marilyn French

¿Qué os parece la lista?

Vía | The Guardian

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La noticia 'Matar a un ruiseñor', la novela más influyente escrita por mujeres fue publicada originalmente en Papelenblanco por Albertini.








RENGLONES CORTITOS por Ape Rotoma



Mira, Luna,
un buen poema
debe decir
muchas cosas
en renglones muy cortitos
y además debe
dejar espacio en la página
suficiente
y aún de sobra
para todas esas cosas
que no dice.

Ape Rotoma, de Mensajes de texto y otros mensajes, Ape Rotoma, (Ed. Renacimiento, 2014)

Le Petit Bœuf, un grand steakhouse à Lausanne

J'ai été époustouflé par ma récente visite au Petit Bœuf. Des années que j'attendais l'occasion de découvrir ce temple de la viande rouge dont on m'a tant chanté les louanges.

Longhorn, Churrasco, Café de Paris, à Lausanne, le viandard a l'embarras du choix lorsque l'appel du bovidé frappe à la frêle porte de sa corruptible bonne conscience. Au milieu de ce Game of Thrones des steakhouses, le Petit Bœuf a définitivement une carte a jouer. Logé entre le Musée de l'Art Brut et la rue du Maupas, l'endroit est légèrement excentré comparé à ses concurrents. Toutefois, le cadre authentique et le savoir-faire incontestable de l'équipe en place compense largement ce désavantage.

En entrant dans la salle à manger au décor de restaurant de quartier un peu vieillot, on est frappé par l'odeur de viande grillée qui flotte dans la salle. Un avertissement pour tous les petits sirops et ceux qui tiennent à porter leurs vêtements un jour de plus. Ici, les priorités sont fixées: Tout pour le grill, rien pour la garde-robe. Evidemment, je suis tombé sous le charme.

On s'en doute, la carte est orientée vers le bœuf, argentin ou suisse. Celle-ci est néanmoins suffisamment fournie pour offrir des alternatives convaincantes aux résistants. Salades, tagliatelle ou poisson n'apparaissent pas simplement comme des plats alibis mais bien en tant que propositions appétissantes. Mirez le Tartare de saumon frais (30 CHF), plein de fines herbes et assaisonné d'une sauce au pastis équilibrée.

Nous sommes d'accord, la chair d'un animal mort ne devrait jamais être apprêtée en forme de cœur. Ceci est à réserver aux desserts.

Vous pourrez aussi vous poser des questions sur la sauce qui nappe l'assiette. Ça m'a effrayé au début mais elle est en fait excellente et montre l'attachement du Petit Bœuf à la qualité gustative de ses plats.

Tartare de Saumon au Petit Boeuf à Lausanne

On retrouve aussi cette particularité dans le phénoménal Tartare de bœuf Natacha (46 CHF ). Un monument dressé à sa majesté la viande rouge qui ne se sert qu'à partir de 2 personnes et uniquement en portion de 250 gr. L'énorme amas de viande crue est flambé en salle à la vodka. Et c'est pas du petit flambage de crêpe suzette, c'est limite le réveil du balrog. Badass.


 
A l'arrivée, le bœuf reste pratiquement cru. Il est délicieusement recouvert d'une sauce crémée à la vodka. Je sais ça paraît fou, comme ça. Et ça l'est dans une certaine mesure. Mais le résultat est tellement réussi que vous vous demanderez pourquoi la plupart des restaurants de la place s'acharnent à tous suivre la même recette, avec des résultats parfois désastreux.

La viande elle-même est coupée bien épaisse et assaisonnée avec goût. Le ketchup, mais aussi les anchois, sont bannis avec force par le patron. On sait que c'est un point important pour nombre d'amateurs. On salue également l'utilisation généreuse d'herbes fraîches et de tabasco. Si vous êtes un puriste, l'établissement propose évidemment un tartare classique (36 CHF / 250 gr.).

Tartare Natacha au Petit Boeuf à Lausanne

Les viande cuites ne sont pas en reste. Elles sont présentées au client avant découpe puis servies avec haricots et frites ou röstis. La qualité de la viande, de même que la maîtrise des cuissons tiennent toutes leurs promesses. Choisissez le tendre filet ou la généreuses entrecôte, pas de cuts exotiques à la manière américaine. Nous suivons ici la tradition française de la viande de bœuf.

Le filet au Petit Boeuf à Lausanne

Deux sauces crémeuses sont servies en portions industrielles pour accompagner votre barbaque. Je les ai adorées, surtout celle qui est un peu piquante. Je pourrais en boire à la paille.

Sauces au Petit Boeuf à Lausanne

Je ne suis pas moins en pâmoison devant les röstis. A l'opposé d'une galette croustillante, ils sont fondants, salés et gras avec juste ce qu'il faut de morceaux caramélisés. Mon voisin a pris peur lorsqu'il m'a vu les noyer dans la sauce rouge pour faire de ma petite assiette un monument de décadence culinaire digne des pires orgies romaines. Mais bon, j'imagine que vous n'êtes pas obligés de reproduire cette étape.

Rösti au Petit Boeuf à Lausanne

Inutile de tergiverser, si vous êtes un amateur de viande rouge et saignante, une visite au Petit Bœuf s'impose. Pour l'heure cette expérience m'a plus ému que le Longhorn, qui, malgré ses qualités évidentes, manquait un peu de personnalité.

Pour ma part, il me reste encore à découvrir leur Brasier. Un plat qui semble consister en une sorte de casserole servie à la table dans laquelle on cuit directement la viande. Je suis curieux, si quelque'un a tenté l'expérience, son retour est le bienvenu dans les commentaires.

 

Le Petit Boeuf
Avenue Vingt-Quatre-Janvier 4
1004 Lausanne
Tél: 021 648 91 01

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4 películas perfectas para los amantes de la música

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Si eres un amante del cine y la buena música, no puedes perderte estos cuatro himnos cinematográficos.

El cine y la música siempre se han llevado bien. De hecho, desde antes de que el cine fuera sonoro, la música ya estaba condenada a entenderse con este nuevo arte, sirviendo de transfondo para todas aquellas escenas en movimiento que la gente miraba perpleja y escéptica al principio. Tanto es así que muchas veces ha sido la música el principal motivo para rodar una película, que no entendamos algunas películas sin sus respectivas bandas sonoras o que, simplemente, la película haya sido un musical. Pero el cine además, ha servido en ocasiones para saciar las inquietudes de muchos amantes de la música: ya sea contando la historia de grupos (y generaciones enteras) o sirviendo como una extensión de la creatividad de algunos músicos. Prueba de ello, estas cuatro películas sobre música perfectas para los amantes de las buenas bandas sonoras.

24 Hours Party People

La década de los 80 cambió para siempre la historia de la música británica y 24 Hours Party People es, quizás, la mejor película para documentar todo lo que se gestó en el Manchester de los 80. Siguiendo la estela de Tony Wilson, este falso documental nos muestra de la historia de grupos como Joy Division o los Happy Mondays, además de centrarse en una de las discotecas más míticas de aquellos años (Hacienda). Una de las mejores películas sobre música del Reino Unido y clave para entender la importancia de aquel Manchester y su música.

Part Of The Weekend Never Dies

Todos hemos visto a niños pijos tomando droga y adhiriéndose de manera ferviente a alguna corriente de música electrónica pero Part Of The Weekend es mucho más. Además de contar con la aparición de algunos de los grandes de la electrónica, es el acompañamiento de 2manydjs (miembros de Soulwax) por una gira mundial. ¿Qué la convierte en una pieza digna de visionar? Su impecable montaje, que lleva los mashups de los djs al terreno fotográfico. Impresionante.

Control

Como mencionaba anteriormente, la historia de la música británica está ligada al Manchester de los 80 y el grupo de referencia, el que lo empezó todo, fue Joy Division. Control recorre la historia del grupo, centrándose especialmente en la figura del líder de la banda -Ian Curtis- y su dramático final. Para mí, la mejor película de música que se ha hecho en la historia del cine, una joya que debe ser visionada para comprender la importancia del grupo de Curtis y su imprenta en la música británica.

Trainspotting

Si bien Trainspotting no es una película sobre música, la banda sonora que acompaña cada uno de los planos de esta película es el himno constante de una generación perdida, atrapada y afectada por el drama del SIDA y la sobredosis. Una joya imprescindible para todo aquel que quiera ver algunas de las mejores canciones que ha dado el Reino Unido y quiera descubrir una Escocia muy diferente a la de las guías turísticas.








bodyfluids: Claire Stansfield photographed by Bettina Rheims



bodyfluids:

Claire Stansfield photographed by Bettina Rheims

via Mike Finazzo

The 38-page bread recipe

Tartine Bread

In his cookbook, Tartine Bread, Chad Robertson lays out, over 38 pages, the recipe for what might be the best bread in the world. The first time through, the recipe takes two weeks to make.

To Chad, bread is the foundation of a meal, the center of daily life, and each loaf tells the story of the baker who shaped it. He developed his unique bread over two decades of apprenticeship with the finest artisan bakers in France and the United States, as well as experimentation in his own ovens.

A streamlined version of the recipe is available from the NY Times. (via smithsonian)

Tags: books   Chad Robertson   food   Tartine Bread

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